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L’agriculture urbaine ou jardiner en ville – Partie 1

L’agriculture urbaine ou jardiner en ville – Partie 1

Vous habitez en ville? Vous aimez jardiner? Vous aimeriez cultiver une petite parcelle de terre, un jardin de façade ou mettre quelques pots sur votre balcon ou votre toit? Voici quelques suggestions de base pour bien commencer les semis à l’intérieur!

Consultez des sites Internet ou le guide extraordinaire du Potager urbain pour obtenir tous les renseignements dont vous aurez besoin!

Bon jardinage!

Les semences
Prêchons pour notre paroisse et optons pour des semences du Québec!


Et une fois que le jardin est parti, avec un peu de préparation, presque plus besoin de nouvelles semences! Faites des tests, amusez-vous! À part un peu de temps, vous ne perdrez rien!


Ce printemps, je me suis dit que les graines de coriandre récoltées sur mes plants l’été passé et dont je me sers pour cuisiner pouvaient sûrement germer et pousser. Oui! Ça marche!
Récupérez des graines de vos légumes et conservez-les! Veillez à prendre les graines des plus beaux légumes du plant. C’est une sélection génétique, partez du plus beau, du plus juteux et du plus goûteux pour cultiver les plants de l’été suivant.

Les contenants
Pas besoin de la super trousse de démarrage de semis. Oui, ça peut être pratique, surtout pour les néophytes. Toutefois, avec le temps, on s’habitue suffisamment pour trouver tout ce dont nous avons besoin dans le bac de recyclage. De mon côté, je remercie mes collègues de bureau pour leur grand apport en contenant de toutes sortes! Voilà quelques suggestions de contenants, ou comment partir des semis sans rien débourser ou presque.
* Évidemment, il est nécessaire d’acheter du terreau à semis chaque année. Vous pouvez également acheter perlite et vermiculite.
Contenants à laitue, contenants à croissants, pots de yogourt, pots de plastique divers, casseaux de fraises, cartons de lait divers, petits pots à fleurs, etc.


Pourquoi toujours acheter neuf quand on peut réutiliser ce que nous avons sous la main! En plus, certains contenants sont résistants et se réutilisent année après année. Il faut toutefois s’assurer de bien les laver pour éviter de contaminer nos plants en cas de maladie.

Les semis
Choisissez ce que vous voulez faire pousser selon l’espace disponible dans votre jardin ou vos pots et l’ensoleillement. Consultez un calendrier de semis adapté à votre région pour savoir quand semer à l’intérieur et à l’extérieur.
Identifiez bien ce que vous avez semé dans chaque contenant. Certains semis se ressemblent étrangement, surtout quand on commence à jardiner! Mettez-y aussi la date des semis et le nombre de graines semées. Ça permet de mieux analyser la réussite de nos semis et d’éviter de répéter certaines erreurs l’année suivante.

L’arrosage
Un petit conseil : n’arrosez pas avec un arrosoir. Prenez plutôt un vaporisateur. Ça évite de déplacer les graines dans le terreau et une fois la tige sortie, le vaporisateur dérange moins les racines que l’arrosoir. Vous aurez de bons avant-bras à force de vaporiser, croyez-moi!
Attention également à ne pas trop arroser. Il est important de laisser la terre s’assécher entre les arrosages. Un excès d’eau risque de développer des maladies ou de la moisissure.

La lumière et la chaleur
Les semis ont besoin de beaucoup de soleil et de chaleur pour germer et pousser. Il en faut toutefois en quantité suffisante des deux, sinon, vous aurez des plants étiolés (on dit aussi qu’ils poussent en orgueil). Les paires de feuilles seront très distancées, puisque le plant cherchera la chaleur ou le soleil en hauteur.
Vous pouvez vous procurer des néons qui permettront de prolonger le temps d’ensoleillement et de générer la chaleur nécessaire.

Le rempotage
Il sera nécessaire de rempoter les semis au moins une fois avant de les transplanter à l’extérieur, surtout si vous les avez partis tôt au printemps. En les rempotant, vous leur donnez plus d’espace et ils pourront grandir encore plus et produire plus tôt une fois en pleine terre ou dans leur contenant final.
Il est temps de rempoter un plant lorsque les racines sortent du pot ou lorsque la terre s’assèche très rapidement. Renseignez-vous sur les préférences de chaque plant. C’est beaucoup de travail la première fois qu’on cultive un légume, mais on finit par connaître les critères de chacun et tout se fait naturellement!

Par exemple, la tomate aime être repiquée, puisque de nouvelles racines se formeront sur la tige et rendront le plant plus fort. Pour ce faire, coupez les cotylédons, les deux petites feuilles à la base du plant, gardez la motte de terre autour des racines, puis enterrez le plant en laissant légèrement dépasser les feuilles de la tête. Par contre, ce ne sont pas tous les légumes qui aiment ce traitement spécial!

Le ventilateur et l’acclimatation
Avant la transplantation, certains parlent de mettre un ventilateur pour habituer les plants au vent et également d’acclimater les plants en les sortant à l’extérieur pendant la journée. Sincèrement, je ne l’ai jamais fait. Ça retarde peut-être la croissance de mes plants ou les empêche peut-être de produire à leur maximum, j’en ai aucune idée! À vous de voir le temps que vous voulez investir dans le jardinage!


À votre truelle maintenant!

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